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Je me souviens de Pierre, un collègue que j’ai toujours connu enjoué, travailleur, plein de vie et passionné de son métier. Un après-midi d’Avril, je le rencontre au sortir de l’ascenseur, la mine défaite, le visage fermé presque couvert de rides à son jeune âge (39 ans). Je me permets de lui poser la question de savoir comment il va comme à mon habitude et surprise ! Il me répond d’un ton las « ça peut aller » ! Expression bien africaine qui vous indique clairement qu’on a connu de meilleurs jours. Quelques mois après, je continue de m’étonner de le voir ainsi et je décide de lui proposer un entretien afin que l’on puisse échanger sur les raisons de son désespoir manifeste.
Le désengagement : un phénomène actuel
Eh oui ! Pierre souffrait du syndrome du « désengagement au travail », phénomène bien connu aujourd’hui dans nos organisations aussi bien en Afrique que dans le reste du monde. Comme Pierre, nous avons dans notre entourage certainement des collègues, ami(e)s, parents, connaissances qui ont perdu le goût de se donner au travail. Le désengagement au travail pourrait donc se définir comme étant l’état de perte de motivation, d’énergie et de sens que peut manifester un individu au sein d’une organisation.
Selon un rapport de l’Institut Top Employer en 2021, l’Afrique sub-saharienne, avait déjà le taux de désengagement professionnel le plus élevé au monde soit 56% contre 52%, la moyenne mondiale. Les effets de l’après COVID-19 et les changements majeurs dans le monde du travail avec une forte émergence des générations Y &Z comme nous les appelons, ont certainement porté à la hausse cette statistique.
Au regard des exigences de notre environnement économique, assez difficile du fait de la compétitivité dans certains secteurs, la question de la performance durable se pose avec acuité. L’équation consiste ainsi à déterminer pour les organisations comment garantir l’accroissement de la performance économique et sociale avec des salariés désengagés au travail ? Quelques pistes peuvent alors être envisagées pour favoriser des environnements stimulants et sains pour nos collaborateurs qui, avec la motivation, sont des gages de performance.
Pour énoncer des solutions, il serait intéressant de présenter quelques manifestations non exhaustives, ainsi que les causes de cet indicateur de mal-être en entreprise qu’est le désengagement chez les salariés.
Les indicateurs du désengagement au travail
Les causes du désengagement au travail
Plusieurs situations peuvent être à l’origine du désengagement d’un collaborateur. Entre autres :
Résorber le mal-être et favoriser l’engagement au travail
Les organisations gagneraient à mettre en place des mécanismes permettant aux salariés de rester motivés en procurant un environnement sain, stimulant et engageant. La tâche peut être ardue pour le management car les individus sont divers et leurs besoins différents. Toutefois, certains besoins demeurent de plus en plus communs et valent la peine d’être adressés.
Pour rejoindre les propos de Simon SINEK, l’engagement est une question de « Heartcounts » et non de « Headcounts ». Une véritable invitation à humaniser notre approche du management dans nos organisations.
Christelle BONGA EPEE
Master Coach Certifié
Expert en Développement RH
Neuropraticienne
Soucieux de leur développement et de leur prospérité, le cabinet Seedlife Sower (SLS) accompagne efficacement et durablement les individus et les entreprises qui ambitionnent de maintenir des standards élevés de performance sociale et économique.
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